Garantes de la non-propagation des feux au sein des locaux, leur importance est capitale et elles sont, par conséquent, soumises à une réglementation stricte.
La porte coupe-feu n’a pas pour but d’éviter ou d’éteindre l’incendie, mais elle permet de :
Les portes coupe-feu sont des dispositifs d’obturation des communications, leur fonctionnement ne doit donc jamais être bloqué sous peine de compromettre la sécurité des personnes en cas d’incendie.
La marque « NF – Portes résistant au feu » distingue trois modes de fonctionnement des portes coupe-feu :
Dans les ERP, ce sont les systèmes en mode 1 trafic léger ou 2 trafic intense qu’on trouve le plus, les vantaux sont généralement maintenus ouverts en exploitation normale.
Les portes coupe-feu sont classées de leur résistance (temps durant lequel la porte va limite la propagation des flammes) et de leur réaction (la manière dont la porte va s’enflammer et alimenter les flammes) au feu.
Il existe plusieurs types de portes :
Un chiffre apposé à côté de la classification permet d’indiquer le temps de résistance de la porte coupe-feu en cas d’incendie .
Exemple : une porte EI120 est étanche et isole du feu pendant 120 minutes
L’installation de PCF ne dépend pas de la catégorie d’ERP mais uniquement à la règle de construction.
Le degré coupe-feu d’une porte dépend uniquement de sa localisation dans la construction.
Les portes battantes sont quant à elles soumises à la règle des unités de passage.
La largeur minimale étant de 0.90 de passage, la porte coupe-feu doit être proportionnelle au nombre total de personnes amenées à l’emprunter. Cette largeur réglementaire ne peut être réduite.
De plus, les portes coupe-feu en va-et-vient doivent comporter une partie vitrée transparente à hauteur de vue.
Dans les établissements recevant plus de 50 personnes, les portes de sortie doivent s’ouvrir vers l’extérieur.